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    Un manga live, qu'est-ce que c'est ?

    Une série avec de vrais acteurs mais avec les codes du manga animé ! En effet, le MANGA-LIVE n’est pas seulement une version film d’un scénario de manga, il reprend également l’esthétique, l’ambiance et tous les codes du manga animé. Comme un animé, les épisodes de SUPER SOJA sont prévus en format 24 minutes et sont accompagnés d’un opening et d’un ending (génériques manga live).

    On obtient ainsi un visuel nouveau, unique et original entre l’animé et le film, mais sans contenir de dessin. 

    Vous pouvez retrouver l'histoire de SUPER SOJA dans la rubrique L'histoire.


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  • Le manga a connu diverses transformations et est complètement ancrée dans l’évolution vers le numérique en tant qu’oeuvre et industrie culturelle.

    QU'EST CE QUE LE MANGA ?

    Un manga (漫画) est une bande dessinée japonaise. Le mot « manga » est parfois utilisé pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises ou pour nommer, maladroitement, d’autres produits visuels rappelant certaines de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, etc.). Les mangas traduits en langue française se lisent généralement dans le sens d’origine (de droite à gauche). La plupart des mangas sont en noir et blanc.

    Le mot japonais « manga » souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », est composé de « ga » (画), qui désigne la représentation graphique (« dessin », « peinture » ou toute image dessinée – comme l’estampe), et « man » (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but », mais aussi « exagérer », « déborder » (qui peut être interprété comme caricature), ainsi qu’« au fil de l’idée ». Ainsi on pourrait aussi bien traduire ce mot par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie », « image malhabile » ou tout simplement caricature.

    Le terme devient courant à partir de la fin du XVIIIe siècle avec la publication d’ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki, Shiji no yukikai (1798) de Kyōden Santō ou Manga hyakujo (1814) de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, futur peintre de La Grande Vague de Kanagawa, donne à ses recueils d’estampes parfois grotesques le titre Hokusai manga. C’est ce dernier ouvrage qui fait connaître le mot en Occident.

    Par Katsushika Hokusai (葛飾北斎) —Metropolitan Museum

    Les « manga » de Hokusai étaient des estampes caricaturant des personnages populaires. Ce type de représentation, leur style et leur audace, ont fini par donner naissance à une forme d’expression graphique à part entière, au même titre que le comic-book aux États-Unis ou la Bande Dessinée franco-belge en Europe. Au Japon, le terme manga désigne tout simplement la bande dessinée au sens large, alors qu’en Occident il a une signification et une connotation incontestablement nippones.

     

    D’autres illustrations de Hokusai sont disponibles sur le site de la BNF:
    http://expositions.bnf.fr/japonaises/albums/manga/index.htm

    Le manga contemporain est un creuset où de multiples influences se sont mélangées sous l’impulsion d’Osamu Tezuka (1928-1989) qui a révolutionné les codes du manga. Inspiré par les productions hollywoodiennes, il introduit le découpage cinématographique en modifiant la forme des cases.

    Elles peuvent même se succéder en petit format représentant la même action sous différents angles, introduisant ainsi une impression de ralenti, et donnant aux manga un rythme soutenu de film d’action.

    Le manga s’est aussi très largement inspiré des techniques de dessins des comics américains des années 50. En effet, on peut y retrouver l’utilisation de traits qui donnent des impressions de vitesse dans le mouvement. L’influence qui a créé la controverse est celle des « gros yeux ». En effet, Tezuka était tombé sous le charme des grands yeux de la Blanche Neige de Disney, qu’il trouvait très expressifs, et a décidé de les intégrer à ses dessins : la technique est restée.

    La grande différence entre les BD franco-belges et les manga se trouve essentiellement dans le style de la narration. Au Japon, l’auteur place les personnages au centre de l’intrigue, et facilite l’identification avec le lecteur. En Europe, le décor a souvent une fonction narrative ; au Japon, c'est l’aspect humain qui est primordial.

    Une autre de ses caractéristiques est la rupture de l’homogénéité : plusieurs styles graphiques peuvent être présents dans une même page, en déformant à outrance la tête ou le corps de ses personnages. Cette technique est utilisée pour accentuer les défauts des protagonistes ou les scènes de délire collectif.

    Cette narration est agrémentée de très nombreuses onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Leur champ d’application est très large et peuvent même inclure des onomatopées du sourire (niko niko) ou du silence (shiiin), qui n’existent pas en français.


    L'ARRIVÉE DE L'ANIME

    Le manga prend pour la première fois la forme audiovisuelle avec l’arrivée de l’anime.

    Quand un manga remporte un certain succès, il peut être adapté en dessin animé pour la télévision et devient ainsi un Anime. Les plus populaires dépassent les 100 épisodes, pour une durée moyenne de 26 minutes par épisode. Les plus célèbres aujourd’hui sont par exemple Dragon Ball, Les chevaliers du Zodiaque ou Sailor Moon. Les distributeurs peuvent diffuser un anime par le biais de chaînes télévisées, par vidéo, par théâtre ou encore en Streaming.

    En France, avec l’arrivée du Club Dorothée sur Antenne 2 en 1987, les animes figurent parmi le paysage audiovisuel français et connaissent un très grand essor. C’est ainsi que des anime comme Dragon Ball Z ou Goldorak sont connus du public français.

    C’est d’ailleurs cette arrivée des animes à la télévision qui va enclencher les premiers succès de manga édités en France.

    À partir de mars 1990, l’éditeur Glénat décide de traduire et publier Akira, de Katsuhiro Otomo. Une fois Akira achevé, Glénat publie d’autres mangas originaux d’animes à succès : Dragon Ball d’Akira Toriyama à partir de février 1993 et Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l’entreprise permet à Glénat de traduire d’autres mangas, liés ou non à un anime.

    À partir du milieu des années 1990, le format en 26 minutes se répand et devient le plus conventionnel, avec par exemple, Neon Genesis Evangelion (26 épisodes), Cardcaptor Sakura (70 épisodes, 3 saisons) ou Kenshin le vagabond (104 épisodes, 4 saisons). Les longues séries à succès ne disparaissent pas pour autant, avec Pokémon, Bleach, One Piece, Naruto, Fairy Tail ou Détective Conan (plusieurs centaines d’épisodes aussi).

    L’arrivée et le succès de l’anime va également créer une nouvelle présence numérique du manga avec la création de jeux-vidéos liés à ces animes (plus de 300 aujourd’hui), ainsi que leur adaptation cinématographique avec cette fois-ci des succès plus mitigés (Dragon Ball le film, Death Note, Godzilla, Cobra prévu en 2016).


    LE MANGA LIVE

    Une nouvelle forme du manga très actuelle et encore à l’état embryonnaire existe. C’est le manga live.

    Tout comme l’univers des BD Marvel qui a créé ses adaptations de comics en film (Iron man, Avengers…), le manga va se prêter à ce jeu de mix-média, en mélangeant cette fois ci les codes du manga, de l’anime et du cinéma, et ne se contente ainsi plus seulement de faire des adaptations cinématographiques.

    Quelques exemples existent sur internet pour illustrer le manga live, et qui permet clairement de voir les différences stylistiques par rapport au cinéma classique ou des adaptations cinéma de manga déjà existantes.

     

    Le manga live existe également sous d’autres influences comme le rap ou pour des Spot TV.


    Image extraite du clip Ils sont cools de Orelsan

    Nous avons fait le pari de créer un manga live de toutes pièces, avec un univers inventé et totalement immersif qui reprend exactement les codes du manga. Cette série est destinée à l’international. On s’éloigne alors très concrètement de l’adaptation, puisque le manga traditionnel n’est plus la base de l’œuvre.

    Il y a même hybridation des genres puisque ce manga live est prévu pour être adapté en manga traditionnel après la sortie de la série live.

    C’est sans doute la nouvelle transformation du manga à suivre !

     

    Sources:

    LA STRUCTURE INITIATIQUE DU MANGA, UNE ESQUISSE ANTHROPOLOGIQUE DU HÉROS, PAR FRÉDÉRIC VINCENT, REVUE SOCIÉTÉS N°106, 2009, EDITION DE BOECK.

    HTTP://WWW.LEFIGARO.FR/ACTUALITE-FRANCE/2012/08/30/01016-20120830ARTFIG00378-LE-CLUB-DOROTHEE-BERCEAU-DE-L-INDUSTRIE-DU-MANGA-EN-FRANCE.PHP

    HTTPS://FR.WIKIPEDIA.ORG/WIKI/ANIME

    HTTPS://FR.WIKIPEDIA.ORG/WIKI/MANGA

    HTTP://WWW.GLENATMANGA.COM/HISTOIRE-DU-MANGA.ASP

    HTTP://WWW.SENSCRITIQUE.COM/LISTE/ADAPTATION_DE_MANGA/141126

    HTTP://WWW.LEXPRESS.FR/DIAPORAMA/DIAPO-PHOTO/CULTURE/CINEMA/LE-MEILLEUR-ET-LE-PIRE-DES-MANGAS-ADAPTES-AU-CINEMA_939355.HTML

    HTTPS://COMMONS.WIKIMEDIA.ORG/W/INDEX.PHP?CURID=2798407

    HTTP://EXPOSITIONS.BNF.FR/JAPONAISES/ALBUMS/MANGA/INDEX.HTM


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     SUPER SOJA est un concept visuel.

    Son univers regorge d’endroit et de paysages fantastiques et visuellement très jolis. Un des défis que relève SUPER SOJA est que le spectateur qui regarde cette série en ait plein la vue !

     

     Une originalité visuelle pour être le plus fidèle au MANGA Anime.

    Certains des effets humoristiques ou encore de feux, de tirs, d’explosions et d’électricité seront conformes à l'esthétique que l'on retrouve dans les mangas animés. Cela peut sûrement paraître bizarre sur le papier mais le résultat devrait en surprendre plus d’un. SUPER SOJA mélange tout ça pour délivrer enfin un vrai MANGA LIVE !

     

     


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  • L’étalonnage est la retouche des couleurs et des lumières. Cette façon de travailler l’image est très importante dans SUPER SOJA. Elle permet de donner à l’univers son coté coloré et ses ambiances fantastique.

     

     

    Nous avons tourné cette séquence en journée pour recréer une belle nuit de manga. Nous utilisons la technologie RAW pour optimiser le rendu sur ce genre d’effet. Cela nous permet également de recréer cette esthétique nouvelle par un travail précis sur les couleurs. 


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